Canne à Sucre et Sarcophage
Auteur(s) : Thomas Duranteau
Catégorie(s) : Beau livre
Édition : Les Ardents Éditeurs
Date de publication : 10/11/2022
ISBN : 978-2-490623-24-2
Prix : 29€
Résumé
Du Limousin à lʼÉgypte, lʼaventure dʼune vie au pays des pharaons. Vie de Périchon-Bey (1860-1929)un ingénieur passionné dʼégyptologie : Thomas Duranteau Jean-André Périchon (1860-1929) entre à 25 ans au service du khédive (vice-roi d’Égypte) et travaille avec dévouement pendant 22 ans dans les sucreries en Moyenne-Égypte, ce qui lui vaut le titre oriental convoité de « bey ». Très vite il se passionne pour l’Égypte pharaonique et constitue une collection d’environ 4000 objets antiques dont l’importance est reconnue par les plus grands égyptologues qu’il côtoie, tel le célèbre Gaston Maspero. Ces antiquités se trouvent aujourd’hui en grande partie conservées au musée des Beaux-Arts de Limoges et aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles mais également dispersées dans divers musées dans le monde. Au-delà de l’image du collectionneur, cette étude révèle de multiples facettes méconnues de Périchon-Bey permettant de mieux comprendre le parcours d’une personnalité attachante qui n’est en rien la figure d’un explorateur pilleur. Il apparaît dans ce livre tour à tour bon élève des Arts et Métiers, directeur investi dans le développement de ses sucreries, archéologue averti en Égypte et en Limousin, aide essentielle pour les égyptologues, protecteur d’objets monumentaux, auteur d’une carte d’Égypte diffusée dans les écoles, maître d’œuvre de son château orientalisant à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) et du surprenant « musée du Boulaq en Limousin ». À travers la donation de sa collection d’œuvres antiques, Jean-André Périchon-Bey et sa femme Henriette confirment leur volonté de transmettre avec ces objets le souvenir de leur rencontre profonde et durable avec un pays chargé d’histoire et une culture. En suivant leur parcours de vie, Thomas Duranteau nous invite à partager la passion de ce couple pour l’Égypte et à plonger dans cette époque fascinante de la fin du XIXe siècle, au cours de laquelle le développement industriel du pays se conjugue avec un véritable âge d’or de l’égyptologie, où chaque coup de pioche dans les sables des nécropoles pouvait apporter des révélations scientifiques inattendues et extraordinaires.